Mirko Banovic (1970) commence sa quête musicale à l’âge de 15 ans en tant qu’autodidacte. Après une formation au Conservatoire de Gand (basse jazz) il joue avec diverses formations expérimentales de Kaat Dewindt, Jan Rzweski, Tom Wouters et Peter Vermeersch & Pierre Vervloesem.
En 1999, Arno croise le chemin de Banovic. Il rejoint son groupe live, joue sur les enregistrements studio et écrit des chansons pour les albums. C’est une collaboration fructueuse jusqu’aujourd’hui, comme en témoignent les récentes sorties Santeboutique (’19) et Vivre (’21) et les concerts d‘adieu (’22).
Quelques années plus tard, il rejoint cet autre grand groupe pop/rock belge : Arsenal. Il fait partie du groupe live à succès et peut être entendu sur les albums jusqu’au dernier In The Rush Of Shaking Shoulders (’18).
Cependant, l’entrée dans le monde de la pop/rock ne se limite pas à ces deux grands noms. La curiosité et le désir de développer davantage son son, conduisent à des projets inspirants avec Stef Kamil Carlens / Zita Swoon, Pieter-Jan De Smet, Roland, David Bovée, An Pierlé et Sioen / Soweto projet. Et il arrange et produit des albums d’autres comme la chanteuse Marie Warnant.
Entre les tournées pop/rock, Banovic continue également de jouer et d’approfondir d’autres genres musicaux. Par exemple, il enregistre l’album en live @ Het Bos avec le batteur Teun Verbruggen. Il fait partie du trio de jazz expérimental Root et de leur récent album Vegir (’18). À la demande de Peter Vermeersch et David Bovée, il rejoint la Flat Earth Society pour les tournées Boggamasta et l’enregistrement de Boggamasta III (’21). Avec Kaat De Windt, il continue à travailler sur une œuvre à la limite du classique contemporain, de la pop minimale et du jazz. Le premier album de leur nouvelle formation PRINCESS4PRESIDENT voit le jour en ’21.
Banovic collabore également au-delà des frontières des disciplines : il fait de la musique pour les représentations théâtrales Tambours Battants (Zuidpool), Soeur Sourire (Marijke Pinoy / Cie Cecilia) et Rising Soul (Isnelle Da Silveira). Au cours de l’hiver 22, une nouvelle étape dans ce processus suit avec la composition pour Surfer Rosa Begijntje (Adriaan Van Aken/HETNIEUWSTEDELIJK) avec Pieter-Jan Vervondel.
En ’17, une bourse à court terme crée du temps pour la recherche dans laquelle Mirko Banovic travaille sur le développement d’un nouveau son et d’une nouvelle méthodologie pour l’improvisation avec l’électronique analogique et la basse dans laquelle il place ses instruments et lui-même, le musicien, au cœur de la composition. Cela a abouti à de nouvelles collaborations dans lesquelles Banovic utilise l’électronique analogique comme instrument principal. Avec Berlinde Deman, il forme le duo HUM, une combinaison inhabituelle de serpent et d’électronique. Dans des résidences soutenues par VOORUIT et JazzLab, ils développent leur propre son à l’interface entre improvisation, ambient et drone. Avec Rob Banken (saxophone alto), Matthias De Waele (batterie), Peter Delannoye (trombone) et Dries Geusens (basse), il forme le nouveau quintette Rapidman. In ’22 suit un premier album sur lequel la tradition jazz se mêle harmonieusement aux influences contemporaines. JazzLab signe pour la tournée de support et de sortie. Et pendant la pandémie, le nouveau trio S T I L L L est né dans lequel Banovic, Pieterjan Vervondel (ex Madensuyu) et Prisca-Agnes Nishimwege réunissent des inspirations du gospel et du vaudou dans un tout nouveau son sensuel.
Des rencontres en dehors du monde de la musique suivent également cette période de recherche. À la recherche d’un nouveau poste d’interprète solo, il crée et joue depuis ’17 en dialogue avec la chorégraphe Lisi Estaras, l’actrice Kristien De Proost et la dramaturge Sara Vanderieck la performance in situ multidisciplinaire When I look at a Strawberry, I think of a Tongue.